Fiche numérique
Filmer des êtres qui s’évadent pose différents enjeux. D’abord, celui des corps, qui s’extraient d’un lieu, comme classiquement, d’une prison (“Le trou”, de Jacques Becker, “Un condamné à mort s’est échappé” de Robert Bresson), ou qui, dans les films d’espionnages, sont exfiltrés d’une situation dangereuse, d’un groupe, d’un pays (“L’étau”, d’Alfred Hitchcock). Mais l’évasion peut-être aussi mentale, elle prend alors un sens tout autre, voir opposé, en étant synonyme de fantasme et de liberté, et en faisant l’objet de séquences où le spectateur adopte la vision intérieure d’un personnage.
Thématique(s)
- Questions de cinéma